Baptiste GONTHIER

Itinéraire d’un enfant surdoué !

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Chez Best of Bergerac, nous aimons les belles rencontres !

Et c’est au détour d’un entretien avec l’un de nos partenaires, Laurent Gonthier, co-directeur du GEIQ24 à Bergerac, que nous apprenons que son fils, Baptiste, est une étoile montante du théâtre Français.

Il nous a donné très envie de le rencontrer, ce que nous avons fait fin septembre, à la terrasse ensoleillée du Bistrot de l’Ancien Temple, à deux pas du Marché Couvert de Bergerac et véritable QG de ce jeune artiste quand il revient à Bergerac, entre sa vie déjà trépidante à Paris, Bordeaux et toute la France au gré de ses tournées.

A l’heure dite, nous voyons arriver un beau jeune homme de 22 ans, souriant et enjoué, aux faux airs d’un Alain Delon ou d’un Patrick Dewaere à leurs débuts ! Mais il serait réducteur de se contenter de résumer Baptiste Gonthier à ces personnalités, il émane de lui une singularité authentique empreinte d’audace et de sincérité.

Nous passons réellement un moment très agréable avec ce jeune homme qui a la tête bien faite, et ses origines, ses racines reviennent souvent dans son discours : bingo, c’est ce genre d’histoire que l’on aime raconter !

Pour commencer Baptiste, comment dépeindriez-vous vos débuts ?

 

La vraie chance, c’est que j’ai commencé très jeune.

J’avais 11 ans quand j’ai découvert le théâtre grâce à mon Proviseur du collège Henri IV à Bergerac, un passionné lui-même, et j’ai tout de suite compris que je voulais en faire mon métier !

Professionnellement parlant,  j’ai commencé aussi très jeune avec mon premier tournage à 15 ans dans Famille d’Accueil sur France 3 et je peux dire que je vis de mon métier depuis l’âge de mes 18 ans et surtout depuis un an.

A quinze ans, c’est Roger Louret qui m’a repéré. C’est mon mentor bienveillant !

Il est une sommité dans son domaine :  auteur, comédien, metteur en scène, notamment de Muriel Robin, de Pierre Palmade, de Guy Bedos, de Jean Marais, et tellement d’autres grands noms de la scène française !… Il a eu un Molière, fait de la télévision sur TF1,… bref on ne le présente plus, c’est un incontournable !

Roger Louret m’a découvert par l’intermédiaire de Marc MONDON (producteur et diffuseur d’artistes à Villeneuve/Lot) qui était un ami de mon père – ils étaient tous les deux pions ensemble à cette époque – !

Ma grande chance à ce moment-là, c’est que je ne savais pas vraiment qui c’était ! Je croyais même que c’était un agent d’artiste, chargé de gérer l’argent des comédiens !

Je l’ai donc rencontré sans peur ni appréhension, et surtout habité par quelque chose qui m’a toujours aidé, l’audace ! Et ce n’est surtout pas pour me flatter, mais je crois que l’audace qui me caractérise, c’est l’audace de la passion. Et la seule chose que je voulais lui dire à cet instant, du haut de mes quinze ans, c’était que je voulais bosser !

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Et que vous a répondu Roger LOURET ?

Avec son accent rocailleux, il m’a d’abord déroulé un portrait noir de la vie d’acteur ou de comédien, les galères d’argent, les petits cachets pour de petits rôles,…. il a, je pense, voulu tester mon enthousiasme et la passion que je revendiquais.

Et à ce moment là, je m’en souviens encore, je lui ai dit que plus il me brosserait un tableau noir de ce métier et plus j’aurais envie de le faire !

 

Il a réfléchi, n’a rien dit pendant un moment, et finalement, il m’a dit : c’est d’accord, mais je ne pourrai pas vous faire tourner avant vos 18 ans, c’est impossible.

 

Entretemps, j’ai donc continué le lycée en filière littéraire, avec option théâtre, et j’ai passé mon Bac. Puis, j’ai gagné le Prix des Jeunes Talents à Bergerac, organisé par le BIJ, et j’ai continué à côté, à Périgueux, dans des troupes d’amateurs.

 

J’ai aussi fait une comédie musicale, au Centre Culturel de Bergerac, West Side Story, dans laquelle je jouais le rôle de Tony.

Vous chantez aussi alors ?!!!

Oui !!! (rires)

A ce sujet je vais vous raconter une anecdote. J’ai fait plus tard la comédie musicale sur Aznavour, montée et mise en scène par Roger Louret, où je jouais Aznavour jeune. 

On a tourné dans toute la France, notamment dans tous les Casinos Barrière. Les salles étaient pleines à craquer ! Chaque soir, il y avait plus de 1500 personnes dans les salles ! Jusqu’au Covid qui nous a arrêtés. La tournée va reprendre mais je ne sais pas si je serai disponible parce que tout s’enchaîne très vite !

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Et quand vous obtenez votre Bac, vous vous lancez dans des études de théâtre ?

Oui. Après mon Bac, je suis pris à Bordeaux, au Cours Florent, dans le magnifique château de Prince Noir.

Roger Louret me rappelle après plusieurs mois de silence et me propose une tournée pour une pièce intitulée La Morfle. Je jouais un jeune député partant à la rencontre du monde rural avec toutes les facéties et les contrepieds qu’on peut imaginer.  On a eu un joli succès !

En même temps que je joue cette pièce dans le Lot et Garonne, on me propose et on me pousse à passer le concours de la classe libre du Cours Florent à Paris.

C’est un concours qu’avait créé Francis Huster il y a 42 ans, pour que les jeunes talents qui n’ont pas d’argent, puissent intégrer ce Cours renommé pendant deux ans, sans payer. A l’époque il y avait 20 candidats pour 20 places. Aujourd’hui il y a 18 places pour 3000 candidats, à l’international qui plus est !

Evidemment, c’est le rêve ultime pour tous les “florentins” !

Et comme, quand tout est calé, on peut venir de n’importe où, traverser des difficultés personnelles ou émotionnelles, rien n’est impossible ! C’est ça l’audace !

Et vous avez été reçu ! C’est même la première fois qu’un étudiant du Cours Florent de Bordeaux était pris en classe libre !

Oui, et ce malgré ou grâce à mes 18 ans, juste avec ma sincérité pourtant mise à mal par un jury très exigeant et déstabilisant et à côté d’élèves beaucoup plus expérimentés que moi, de 25 ou 26 ans ans, déjà bien rodés et prêts à tout pour réussir.

Félicitations !

Pour moi, c’est déjà une très belle victoire dont je suis très fier, pour moi bien sûr mais aussi pour mes parents qui m’ont tellement soutenu et encouragé !

D’autant plus que je fais partie des plus jeunes acceptés en classe libre depuis Pierre Niney !

Si c’est pas des galons ça ?!! (sourire)

Tout s’enchaîne donc à merveille pour vous ?

Au contraire !

A partir de là, c’est la descente aux enfers !

Je me retrouve à Paris où je ne connais personne, sans mes amis, sans ma famille, et confronté à une compétition dans un milieu où aucune faute n’est plus pardonnée et où la jalousie de certains me fait remarquer que je suis jeune alors qu’eux, ont galéré pour en arriver là…..

Qu’est ce qu’il vaut, pourquoi est-il là ?… c’est ce qu’on vous fait ressentir à ce moment ?

C’est tout à fait ça !

L’audace c’est bien beau, mais si je caricature, je me demandais moi-même pourquoi j’étais là ?!…

J’ai été ramené à une humilité essentielle, d’être un élève comédien parmi beaucoup d’autres plus connus et plus talentueux. J’ai notamment compris que désormais, à cause ou grâce à mon jeune âge dans la profession, on allait m’attendre au tournant !

Ça a forgé mon caractère et ça m’a rendu service. Ça m’a fait grandir ! C’était parfait ! Je ne remercierai jamais assez cette période de ma vie. Même si j’aime dire que c’était ma pire année, c’était aussi, la meilleure !

J’ai compris qu’il faut perdre parfois pour réussir un jour !

Et à l’issue de cette première année “initiatique” éprouvante, que se passe-t-il ?

Après un an, je rentre dans le vif du sujet. On me rappelle pour jouer “Je vais tuer le pianiste”, une pièce écrite par Roger Louret et produite par Gabriel Sarrou Vergnac qui est lui-même pianiste.

C’est une pièce entre deux garçons qui veulent justement réussir à percer, qui ne percent pas et qui racontent leurs problèmes.

On a été produits en Province et notamment au Théâtre Molière à Bordeaux… jusqu’au black out brutal et complet lié à la Covid 19 en mars 2020.

Quelque temps avant, après la mort de Charles Aznavour, et en hommage à l’artiste, Gabriel Sarrou Vergnac avait décidé de monter une comédie musicale qui retrace sa vie au travers d’une troupe théâtrale qui parcourt les fins fonds de la France jusqu’à Broadway.

Roger Louret m’a appelé pour me demander de participer à un jury et de sélectionner des comédiens pour cette pièce. J’étais très surpris car je n’avais jamais réfléchi professionnellement au chant même si j’avais pu faire quelques spectacles musicaux avec lui, et que j’aime bien chanter…. sous la douche !

Il me convainc donc ! Et il me donne le premier rôle !

Mais je ne savais pas chanter ! J’ai donc suivi des cours avec un coach vocal pendant plusieurs semaines entre novembre et décembre 2020.

Je travaillais la voix mais aussi les expressions, les mimiques de Charles Aznavour, comme un imitateur.

Ça a été un succès ?

C’est peu de le dire !

On a fait complet partout où l’on jouait ! Je me souviens même qu’en passant la première fois au Casino Barrière de Toulouse, j’en ai pleuré ! Je me suis dit que j’avais commencé dans de toutes petites salles des fêtes de campagne, comme à Monteton, et là, je me retrouvais soudain propulsé devant une salle, grande comme un paquebot où je n’arrivais même pas à voir la dernière rangée de places ! C’était hallucinant !!

On répétait à Agen, puis on jouait à Toulouse et à Bordeaux, … on finissait d’un côté et on repartait aussitôt ailleurs, presque sans dormir.

Et là, dans ce tourbillon de scènes en scènes, coup d’arrêt total !… C’est l’annonce du confinement et donc la fermeture des lieux de culture…

Au même moment, l’agent d’artiste qui me suivait à Paris s’est arrêté… donc je n’ai plus eu de castings non plus…

Là, je me suis dit, whoua… 

Comment avez-vous rebondi ?

A ce moment-là, une fois le choc passé, mon ami Jeanfi Janssens que j’avais rencontré sur une pièce à Avignon et qui est devenu un des parrains du spectacle et aussi un ami, m’a fait rencontrer Sophie Lemaître qui est devenue mon agent depuis la fin du confinement.

Plus tard, au mois de mai 2020, je reçois un appel de Jean-Pierre Castaldi ! 

Il me dit qu’il me suit depuis un moment et qu’il souhaite que je sois son petit-fils dans la pièce de boulevard “Quelle famille”de Francis Joffo, mise en scène par Xavier Viton !

Je pense d’abord que c’est une plaisanterie !

Il insiste et me demande si j’accepte ou pas.

J’ai accepté bien sûr !

Et depuis on la joue encore à Paris et en tournée dans toute la France; cela fait déjà 180 fois ! A guichet fermé.

Le succès appelant le succès, vous avez dû être très sollicité depuis ?

En effet, beaucoup de producteurs sont venus voir la pièce, et en septembre dernier, j’ai décroché un joli second rôle dans une nouvelle fiction sur France 2 avec Alexandre Brasseur, Fatou N’Diaye, Annie Gregorio, Sam Karmann, Stéphane Debac, Sophie Letellier et Annick Blancheteau, qui va être diffusée prochainement.

En parallèle à tout ça, côté théâtre cette fois, Xavier Viton (le metteur en scène de la pièce Quelle famille) et Nicolas Delas, propriétaires de trois théâtres à Bordeaux (Le Molière, le Victoire et le Trianon), m’annoncent qu’ils souhaitent écrire un spectacle pour moi et me produire !

C’est un seul en scène qui s’intitule “L’enfant du Paradis”.

La première de ce spectacle aura lieu le 12 novembre au Molière à Bordeaux, jusqu’au 20 décembre, tous les vendredis et samedis, puis suivra une très grande tournée qui commencera à Avignon, dans plusieurs villes en France jusqu’à Tahiti !

Et je sais que je suis très attendu avec ce spectacle, peut-être même comme je ne l’ai jamais été !…

Il raconte l’histoire d’un gamin qui a galéré toute sa vie pour des problèmes de et qui s’en sort grâce au théâtre et aux plus grands classiques comme Hamlet, Dostoïevsky, Molière, Musset…

C’est mon registre de prédilection !

Beaucoup de personnes pensent pourtant que parce que j’en ai beaucoup fait dans ce domaine,  je ne suis que dans le registre comique ou populaire, alors que dans le fond, de façon intime et profonde, c’est l’art dramatique qui m’anime.

Et d’ailleurs, dans ce registre, il y a aussi une tournée qui se prépare sur Roméo et Juliette !

Et à l’écran aussi, les sollicitations sont nombreuses j’imagine ?

C’est vrai ! Et j’en suis très heureux !

Côté cinéma et télévision, il y a quelques jours, j‘ai eu l’immense plaisir et privilège de recevoir le Prix du Meilleur Début de Carrière, que j’ai obtenu à Agde lors du festival Les Hérault du Cinéma.

Ce trophée, en forme de très beau Césarion, m’a été décerné par les grands noms de la scène française comme Francis Huster, Daniel Mesguich, Kev Adams, Jean-Pierre Castaldi, Patrick Chesnais, Clotilde Courau, Mathilda May et bien d’autres,..

Depuis ce prix, le téléphone n’arrête plus de sonner et les producteurs me proposent de très beaux projets !  J’ai même passé des castings pour entrer dans une série très connue sur TF1 !…

C’est un moment très spécial. Et de nombreux professionnels que j’ai pu rencontrer comme Laurent Ruquier, Stéphane Plaza, Willy Rovelli me disent la même chose de façon bienveillante : lorsqu’on a du talent, le travail paye toujours à un moment. On n’a jamais vu quelqu’un qui cumule ces deux critères ne pas réussir à un moment ou à un autre !

Et c’est peut-être le début de ce moment pour moi ! C’est ce que j’espère !

Ne jamais tricher et toujours travailler, ça fonctionne toujours !

Ce sont de belles valeurs ! D’où vous viennent-elles ?

Mes parents m’ont éduqué comme ça, en alliant sensibilité, sincérité, respect, politesse et rigueur, et je leur en suis très reconnaissant.

Il m’ont apporté une éducation qui me sert de garde fou pour ne pas prendre la grosse tête dans ces moments d’euphorie, et qui me sert à rester humble en me souvenant toujours d’où je viens.

C’est pour ça que je reviens souvent ici, en dehors de ma vie parisienne, de la pression qu’occasionne le milieu dans lequel je travaille, de ses codes, de la concurrence à outrance entre les jeunes acteurs, des castings le plus souvent perdus.

D’ailleurs, comme me le dit Xavier Viton :  La carrière est bâtie sur le nombre de NON que tu es capable d’encaisser jusqu’au jour où ce sera OUI.

Il y a tellement de choses qu’on ne peut pas contrôler dans mon métier.

Le talent, la passion et le travail ne suffisent pas. Il faut que toutes les planètes soient alignées, que le public reçoive aussi  les émotions comme on veut les leur transmettre.

Quand je reviens ici, j’aime me reconnecter à la nature, les balades en forêt, les moments seul, car je sais que tout vient de là.

Je suis conscient et lucide de la chance d’évoluer dans le métier qui me passionne et me construit, et rien ne me rend plus heureux que de travailler les rôles comme à mes débuts où je le faisais simplement, pour rien et de façon insouciante, sans penser à la popularité ou à l’argent. Merci à mes parents de m’avoir permis de le faire ainsi quand je ne gagnais rien !

Ils ont toujours été là pour moi; je leur dois tout et particulièrement les valeurs humaines qu’ils m’ont transmises ! Ce sont mes repères de vie.

En faisant le métier qui me passionne, j’agrandis ma chambre d’enfant !

Mais en gravissant vite les marches du succès, ne risquez-vous pas de perdre la part d’insouciance de vos 22 ans ?

Maintenant que je commence à vivre de mon métier-passion et je suis comblé d’une certaine manière.

Mais il faut désormais penser aux contrats, à la suite, à l’avenir, aux conséquences de mes choix et de mes décisions sur ma carrière….

Chaque choix semble crucial, d’autant plus pour un acteur et comédien comme moi, jeune et en devenir, considéré, et je m’en réjouis, en pleine ascension.

J’en ai bien pris conscience et je ne souhaite pas m’enfermer dans des stéréotypes de rôles ou de jeu qui m’obligeraient ou me contraindraient à me cloisonner à tel ou tel registre et à n’aller que là où l’on m’attend.

C’est ça aussi l’audace !

En effet, mon métier n’est que passion et cette passion me rend audacieux !

Hormis l’audace qui vous caractérise, comment vous décririez-vous ?

Comme me le dit souvent Xavier Viton, je suis un buvard qui aime écouter et s’imprégner de l’exemple de ses aînés.

Je suis un interprète, un caméléon dans la lumière !

Avez-vous des modèles qui vous font particulièrement rêver ?

Souvent, je me dis que je vis un rêve.

Pouvoir rencontrer et côtoyer des acteurs et comédiens qui m’ont ébloui à la télé ou sur scène, échanger avec eux, me paraît irréel !

J’en suis super heureux car rien ne me prédestinait à ce métier et je suis fier (et ce n’est surtout pas de la prétention dans ma bouche) d’y être entré, d’y faire ma place et de m’y épanouir !

L’un de mes modèles dans ce métier, c’est Vincent CASSEL; c’est un acteur qui est pour moi, hors normes ! Juste la fin du monde, de Xavier Dolan, est un de mes films préférés.

La scène finale qu’il joue est tout juste époustouflante !

Et votre réalité du moment, comment la vivez-vous ?

Je veux surtout profiter du moment présent, de ce qui m’arrive de positif; tout donner pour un jour recevoir !

Il y a quelques années, une carrière pouvait se construire sur la durée.

Il me semble que maintenant, tout va beaucoup plus vite et qu’il faut surfer sur les opportunités qui se présentent, et ça me convient bien car je suis un grand impatient !

Avec votre impatience, qu’espérez-vous accomplir dans les prochaines années ?

Je fonctionne par défis !

Dans les années à venir, j’aimerais par exemple jouer un rôle d’époque dans un film d’auteur, en costume.

J’espère aussi avoir des prix, en guise de reconnaissance du public et du métier.

Obtenir un Molière, un César, ça fait partie de vos défis ?

Ce serait une magnifique consécration, j’avoue !

La révélation masculine pour commencer ! (sourire)

Mais surtout, je voudrais un jour avoir marqué le public, au théâtre ou au cinéma : qu’il puisse se dire un jour en voyant ma prestation : ça a changé ma vie !

C’est aussi une magnifique forme de reconnaissance que de rendre les gens heureux !

Être artiste, c’est laisser une trace… et je veux être cet artiste !

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Entretien réalisé à Bergerac le 30 septembre 2021 par Elisabeth LENORMAND-HUBERT & Didier André HUBERT

Crédits photos ACCION AQUITEN

Pour en savoir plus sur les prochaines dates de Baptiste GONTHIER dans notre Région :

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Dans 1 mois me voilà sur scène dans mon premier seul en scène « L’enfant du paradis » écrit et mis en scène par Nicolas delas et Xavier Viton.
Dans ce spectacle j’aurai la chance de parcourir les plus grands textes classiques du théâtre français.
Après ces longs mois d’absence je ne vous cache pas ma plus grande joie de remonter sur scène le 12 novembre prochain au Théâtre Molière à Bordeaux à 20h30. 🎭
Ci dessous les dates et liens pour réserver vos places :
Vendredi 12 novembre
Samedi 13 novembre
Vendredi 19 novembre
Samedi 20 novembre
Vendredi 26 novembre
Samedi 27 novembre
Vendredi 3 décembre
Vendredi 10 décembre
Samedi 11 décembre
Jeudi 16 décembre
Vendredi 17 décembre
Samedi 18 décembre
Lien de réservation :